L’Islande ne se laisse pas dompter facilement. Derrière ses paysages à couper le souffle, ce pays exige du voyageur qu’il s’organise, qu’il anticipe, qu’il sache où mettre les pieds, et surtout à quel moment. Voici de quoi préparer sereinement vos visites et éviter les faux pas qui gâcheraient la découverte.
Visiter l’Islande sous le soleil de l’été : une expérience unique
Quelques semaines suffisent à transformer l’Islande. Lorsque vient l’été, la lumière s’étire jusque tard dans la nuit, les paysages s’ouvrent aux regards curieux. Les températures, souvent basses, rappellent que les contrées du nord ne plaisantent jamais longtemps avec la douceur, même en pleine saison. On peut très bien croiser un flocon sur une route d’août, preuve que la météo islandaise ne fait jamais de cadeau.
Si la météo se montre imprévisible, elle ne devrait pas freiner la soif d’aventure. Pour apprécier au mieux les incontournables, il vaut mieux anticiper ses trajets : l’affluence ne tarde jamais à se faire sentir sur les sites les plus connus. Faire appel à un guide, ou simplement piocher des conseils, aide souvent à sortir des sentiers battus et à personnaliser ses étapes. Pour une organisation sans fausse note, le site officiel offre de précieux repères pour constituer un itinéraire adapté, que ce soit en solo ou en petits groupes.
L’automne islandais : la saison des découvertes paisibles
Choisir septembre ou octobre, c’est faire le pari du calme retrouvé. Les grands groupes s’estompent, les tarifs se modèrent, on trouve facilement des réductions et des offres coups de cœur. C’est aussi la période idéale pour prendre le temps d’échanger avec les Islandais, le tout dans une atmosphère nettement plus détendue qu’en juillet.
Après avoir arpenté les pistes, rien ne vaut un arrêt dans une source d’eau chaude, là où l’on oublie le froid ambiant en quelques minutes. Les forêts et les prairies adoptent des couleurs d’ocre et de rouille, et chaque coucher de soleil semble donner rendez-vous à quelques chanceux. Les paysages, durant ces semaines, n’appartiennent qu’à ceux qui prennent le temps de s’y perdre.
Oser l’hiver : quand l’Islande se mérite
La saison froide, ici, révèle un autre visage du pays. Voyager en Islande l’hiver, c’est partager des moments rares, loin des foules, en famille ou entre amis. Les glaciers imposent leur puissance ; les sites, d’habitude fréquentés, deviennent confidentiels. En prime, le ballet discret des aurores boréales s’invite, à condition d’un ciel dégagé et d’une bonne dose de patience.
Côté activités, pas de quoi s’ennuyer : balades sur la glace, bains chauds à ciel ouvert, exploration de paysages figés sous la neige. Un guide avisé connaît les itinéraires sûrs, recommande l’équipement adéquat et choisit les recoins à découvrir sans danger. Parfois, une simple randonnée sur un lac gelé suffit à bouleverser son regard sur l’hiver.
Choisir son moyen de transport pour rejoindre et parcourir l’Islande
On rejoint l’Islande par les airs, pas autrement. Mieux vaut prendre le temps de comparer les billets d’avion et de s’informer sur les modalités d’entrée en vigueur. Poser les bonnes questions évite bien des désagréments le jour du départ.
Sur place, le volant offre une précieuse liberté, à condition d’aimer les routes parfois capricieuses du pays. Si l’idée de conduire ne séduit pas, le réseau de bus public reste une valeur sûre, notamment sur la route N1 qui fait le tour de l’île et relie les sites majeurs. Chacun peut alors choisir son rythme, sans dépendre des horaires de groupes organisés.
Trouver un hébergement adapté à votre séjour
S’y prendre à l’avance change tout : en été, réserver un toit relève souvent de la stratégie et ne rien laisser au hasard garantit la sérénité. Les campings séduisent par leur cadre et leur accessibilité, parfaits pour dormir près des fjords ou des plateaux désertiques.
Côté hôtels, on trouve des établissements pour chaque porte-monnaie, à condition d’anticiper. Certains affichent complet des mois à l’avance. Pour une expérience différente, les auberges et les camping-cars restent des alternatives flexibles, idéales pour un itinéraire façonné à la carte.
Planifier ses activités sur place pour une vraie immersion
Impossible de résister à l’appel des grands espaces. Voici quelques expériences à envisager pour s’ancrer pleinement sur place :
- Marcher sur les sentiers du Laugavegur, de Landmannalaugar à Þórsmörk : des paysages multicolores et des sources naturelles jalonnent l’itinéraire.
- Guetter les aurores boréales entre octobre et mars, l’œil rivé au ciel. Parfois, il faut attendre, mais le spectacle vaut l’effort.
- Tenter un trekking sur glace à Skaftafell, où la rudesse du glacier force l’humilité.
- Se ressourcer dans une source chaude telle que le Blue Lagoon, où chaque minute passée suspend le temps et le froid.
L’Islande façonne le caractère des voyageurs prêts à s’y confronter. Se préparer, s’adapter, et surtout garder l’esprit ouvert : c’est ainsi que chaque séjour laisse une empreinte qui ne s’efface pas de sitôt.

