Avant de partager un lien vers certains récits sources principaux du massacre de la Saint-Barthélemy en 1572, voici un extrait de mon livre On This Day in Tudor History sur le massacre :
Ce jour-là, en 1572, a eu lieu le massacre de la Saint-Barthélemy. On estime que 3 000 protestants français (Huguenots) ont été massacrés à Paris, et 7 000 autres dans les provinces. Selon la tradition, Catherine de Médicis a persuadé son fils, le roi Charles IX de France, d’ordonner l’assassinat des principaux dirigeants huguenot réunis à Paris pour le mariage de leur chef, Henri de Navarre, avec Marguerite de Valois, la sœur du roi.
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Le mariage avait eu lieu six jours plus tôt, le 18 août, mais les Huguenots étaient toujours dans la ville pour discuter des griefs concernant la Paix de Saint-Germain-en-Laye en 1570, le traité de paix qui avait mis fin à la troisième guerre française. de Religion. Le 22 août, l’amiral Gaspard de Coligny, chef des Huguenots, a été grièvement blessé par balle. On ne sait pas qui a ordonné cette tentative sur sa vie, mais il y a trois principaux suspects : les Guises (dirigeants du parti catholique), le duc d’Alba (l’homme gouvernant les Pays-Bas) et Catherine de Médicis. Quelle que soit la vérité derrière cette tentative d’assassinat, la fusillade a provoqué des ennuis. Les Huguenots étaient en colère et ont exigé une enquête sur la fusillade, ce que le roi a accepté de faire, mais le 23 août, le roi et sa mère ont convenu que les Huguenots étaient une menace à traiter, et ont pris la décision d’ordonner les meurtres des dirigeants huguenot.
Juste avant l’aube du 24 août 1572, l’amiral Coligny est poignardé à mort par Besme, l’un des hommes du duc de Guise, et jeté par la fenêtre de sa chambre. Ce meurtre a déclenché des violences à l’échelle de la ville, les Parisiens se tournant contre des hommes, des femmes et des enfants huguenot, les tuant et jetant leur corps dans la Seine. La violence à Paris a duré trois jours, mais la nouvelle des troubles de Paris a provoqué des massacres à Toulouse, Bordeaux, Lyon, Bourges, Rouen, Orléans, Meaux, Angers, La Charité, Saumur, Gaillac et Troyes, et la violence a duré jusqu’en octobre dans certains cas.
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Nous ne savons pas exactement combien de personnes sont mortes dans ces horribles massacres. Le Huguenot Maximilien de Béthune, duc de Sully, qui a échappé au massacre de Paris en portant un « Livre d’heures » sous le bras, a rapporté que 70 000 Huguenots ont été assassinés, tandis que les historiens modernes, Ranke et Henri Martin, estiment le nombre de victimes à Paris à 2000. Philip Benedict, dans son article « Les massacres de Saint-Barthélemy dans les provinces », place le nombre de morts à 2 000 à Paris et 3 000 dans les provinces, contre 30 000 morts cités par les historiens F. Fernández-Armesto et D. Wilson dans Reformation : Christianisme and the World 1500 — 2000. Quel que soit le vrai chiffre, c’était un événement horrible.